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Mon cœur te parle : un plaidoyer pour le véganisme

Dernière mise à jour : 29 janv. 2020



Mon intention par ce blog est de te partager des sujets qui me tiennent à cœur, de te livrer ce qui m’anime et ainsi de lier un lien de toi à moi et de moi à toi. Il s’agira de sujets aussi bien liés à la naturopathie, qu’au développement personnel et spirituel et donc à se changer soi-même, qu’au développement de la société, car l’un n’existe pas sans l’autre. Si tu fais partie de ceux qui souhaitent changer la société et le monde, alors tu dois aussi te changer toi-même et poser des actes réels pour transformer ton propre impact sur le monde. Tes actes seront autant de graines semées pour participer à changer le monde. Etre congruent, c’est changer son monde intérieur pour influencer son monde extérieur et changer le monde extérieur pour influencer son monde intérieur.


Le sujet qui me tient à cœur aujourd’hui pour l’ouverture de bal de ce blog est le véganisme car devenir végane m’a amené à me rapprocher de ma vraie nature et de mon véritable moi. Cela fait maintenant tellement parti de moi, cela fait vibrer mes cellules tellement fort que j’ai envie de partager ces mots avec toi. C’est un sujet pourtant sensible dans la société car il est souvent source d’incompréhension et d’opposition entre les uns et les autres, et ce souvent dans la violence. Lorsqu’il y a incompréhension, opposition, violence, c’est qu’on n’a pas assez pris le temps d’écouter l’autre et de connaitre ses intentions. Dès lors qu’on prend le temps d’expliquer comment on fonctionne et pourquoi on fonctionne comme ça, on apaise les tensions et on arrive mieux à vivre ensemble dans l’amour et l’acceptation des uns et des autres.


De plus, la question de l’alimentation est inévitable de nos jours. Il y a maintenant tellement de maladies liées à l’alimentation, tellement de débats écologiques autour de l’alimentation, tellement de médias relayant les souffrances animales induites par l’industrie alimentaire, qu’il est devenu impossible de manger les yeux fermés sans être conscient de ce qu’il y a dans notre assiette. Rester dans le déni de ces questions demande une bonne dose de « consciente inconscience » selon moi. C’est devenu impossible d’ignorer les élevages de batteries, les conditions d’atroce souffrance d’abatage des animaux, les dégâts sur l’environnement etc.


Lorsque j’ai décidé d’arrêter de manger définitivement de la viande et des produits laitiers et de manger uniquement vivant (cru), je l’ai fait uniquement pour ma santé. Je voulais tenter une approche différente pour faire la chasse aux cellules précancéreuses qui s’étaient développées dans mon corps. Je voulais sauver mon utérus et avoir encore une chance d’être maman un jour. Je me suis dit que je n’avais rien à perdre à essayer autre chose étant donné que la médecine allopathique n’avait pas délivré ses promesses. Après une opération très invasive, très pénible à vivre et sans résultat, j’étais déterminée à ne pas revivre une deuxième fois l’horrible épreuve des biopsies qu’on me proposait à nouveau. Je ne pouvais pas concevoir d’infliger cette souffrance et cette violation une deuxième fois à mon corps. Je me suis mise à chercher sur internet et j’ai rapidement constaté que des centaines de gens y témoignent d’auto-guérison en ayant simplement changer d’alimentation.


J’ai donc à mon tour changé d’alimentation, à la fois par curiosité et guidée par une envie viscérale de guérir moi aussi. J’ai d’abord commencé par éliminer la viande rouge et réduire drastiquement les volailles, les fromages et les produits laitiers. Puis, convaincue que pour savoir si ça marchait vraiment, il fallait que je sois radicale, en quelques semaines je suis devenue complètement végétalienne. Petit à petit, j’ai senti mon corps qui changeait, qui s’allégeait, qui s’apaisait, qui revivait… C’était incroyable. Et le plus étonnant c’est que j’ai senti mon cœur grandir, vibrer et être animé d’une compassion infinie que je n’avais jamais ressentie jusque-là. Les mots peuvent difficilement faire justice à tout ce qui s’est passé en moi, ils sonnent si creux par rapport à l’intensité du bien-être que j’ai ressenti. C’est comme si mon chakra du cœur arrêtait de se cacher, de se diminuer, de se restreindre, et s’ouvrait grand.


Mon cœur s’est mis à vibrer fort d’un amour infini pour tous les animaux. J’ai toujours eu beaucoup d’amour pour les animaux qui m’ont entouré, mes chats Féline, Lizzard, Kumik, Taskit, notre chien de famille Elki, les lapins que ma grand-mère élevait chez elle, les vaches de notre voisin quand j’étais petite qui passaient paisiblement tous les matins et tous les soirs devant nos fenêtres faisant sonner leurs cloches joyeusement, les hérissons que je croisais… Mais cet amour ne s’étendait pas jusqu’aux animaux dont je n’étais pas proche, et encore moins à ceux que j’avais dans mon assiette. J’ai pourtant été végétarienne durant quelques années entre mes 20 ans et mes 30 ans mais je l’ai été pour me faire accepter et aimer de la communauté où je vivais, pas par amour pour les animaux. Je n’étais pas habitée de cette compassion que je ressens maintenant. D’ailleurs, quand je rentrais chez mes parents, je ne résistais pas au confit de canard traditionnel pour une famille moitié Gersoise. Mais là, cette fois, je me suis mise à voir tous ces animaux différemment. Je les vois enfin comme des êtres vraiment vivants, dont la vie est inestimable, et non plus comme un produit. Je les vois dotés de sentiments, de ressentis, capables d’aimer et souffrir et surtout ayant le droit absolu de vivre entre eux et mener leur petite vie à eux, exactement comme moi je mène la mienne sans craindre qu’on vienne m’arracher aux miens pour me manger. Les vaches, les cochons, les requins, les poissons, les poulets et les autres animaux qui finissent dans les assiettes ont des émotions, tout comme toi et moi. Ils ressentent l'amour, le chagrin et la peur. Ils ne sont peut-être pas capables de verbaliser leurs émotions, mais tous les humains ne le peuvent pas non plus et nous ne les mangeons pas pour autant.


Ce qui a scellé cet amour inconditionnel à tout jamais dans mon cœur a été un énième voyage en Inde où accompagnée d’une personne merveilleuse, Sukrat (aka Neo sufi), j’ai fait un pèlerinage magique au temple de Kedarnath. Sur notre route, incitée par Sukrat, j’ai nourri de mes petites mains les ânes, les singes, les vaches. Nous achetions des kilos et des kilos de fruits frais que nous gardions toujours avec nous pour les moments où nous croiserions leur route. Là, dans les yeux de ces animaux j’ai vu la vie et j’ai vu tout l’amour du monde concentré dans ces magnifiques pupilles. Je voyais ces belles vaches comme des sœurs, je ressentais notre lien profond s’étendre bien au-delà de notre forme physique à chacune. J’ai compris au creux de mon cœur que nous venons tous de la même source, que nos cœurs et le leur ne font qu'un. C’est comme si d’un coup, mon âme regagnait sa place dans le royaume de Dieu et aucune envie de nourriture quelle qu’elle soit ne pouvait dorénavant me faire renoncer à mon vœu d’abstinence. Ce qui a commencé par un acte profondément égocentrique de ma part s’est transformé en une véritable raison d’être à l’intérieur de moi, tout naturellement, sans que je lutte le moins du monde.

« Maintenant je peux te regarder en paix, car désormais je ne te mange plus. » Franz Kafka


Je sais à présent qu’être carnivore a fait partie de mon chemin spirituel. La spiritualité est ce que nous ressentons et connaissons profondément dans notre cœur et notre esprit. La spiritualité est l'amour invisible, mais profondément ressenti, qui habite un cœur. L’amour pour soi, comme pour n’importe quel autre être vivant et n’importe quel esprit de la nature et pour la vie tout simplement. Eckhart Tolle a dit : « Pour tout ce que tu fais aux autres, tu te fais à toi-même ». Je sais maintenant ce que cela veut dire.


Deux des plus belles idées qui existent en ce monde sont pour moi la « Règle d’Or » : « Traite les autres comme tu voudrais être traité(e) » et « Aimez-vous les uns les autres ». TOUTES les religions sont enracinées dans ces préceptes basés sur la réciprocité. Ils sont d'une grande simplicité et faciles à comprendre. Leur reconnaissance par la plupart des civilisations et des cultures semble en faire des dénominateurs communs à l'humanité. Ils représentent l'idéal le plus élevé dans le comportement humain. Si nous évoluons dans cette direction, nous deviendrons tous ce à quoi nous sommes destinés : des êtres compatissants et non-violents. En faisant le vœu de non-violence et d'amour, nous vivons une vie spirituelle : une vie dans laquelle nos croyances sincères sont en accord avec notre façon de vivre. Nous montrons comment nous aimer les uns les autres, pas seulement entre humains, mais entre êtres vivants. Nous élevons ainsi nos consciences. Le fait de se soucier de la souffrance des animaux, malgré la pression de la société qui nous pousse à l'ignorer, signifie que nous sommes en contact avec notre véritable cœur et notre véritable esprit.


Nous sommes des individus de double nature. La dualité est ce qui constitue tout l’univers et nous n’échappons pas à la règle. Nous avons une nature de survie qui nous dit de nous protéger aux dépens des autres si nécessaire ; et nous avons notre autre nature fondamentale - notre esprit qui aspire à prendre soin des autres, même aux dépens de nous-mêmes. Quiconque s'engage à ne pas participer à la souffrance animale fait jaillir sa nature spirituelle car il laisse à son esprit la liberté d'exprimer cet amour le plus absolu et le plus désintéressé. C'est cet amour et cette spiritualité qui transforment le monde en un lieu de liberté et de paix pour tous les êtres. C'est cet amour qui incite à agir pour le bien de tous les êtres vivants.

« Une personne d'intensité spirituelle ne mange pas de cadavre. » George Bernard Shaw


Parallèlement à ce chemin spirituel, tout ce que j’ai appris à l’école de Naturopathie confirme ce dont mon cœur s’est aperçu. L’homme n’est pas omnivore et malheureusement beaucoup de croyances reposent sur cette erreur monumentale, anti-spécifique et anti-rationnelle. Les humains ont commencé à manger de la viande comme mécanisme de survie lorsqu’ils ont migré vers des régions du monde qui n'offraient pas assez de nourriture végétale pour les faire vivre. On ne peut pas nier notre biologie, nous ne sommes tout simplement pas conçus pour manger des produits animaux. Depuis que l’homme se croit omnivore et mange n’importe quoi et n’importe comment, il n’a jamais été aussi malade dans son corps et dans sa tête. Si l’homme était omnivore, alors le mauvais aliment n’existerait pas. Il s’adapterait à n’importe quelle alimentation. En vérité, pour bien se porter, l’homme, comme toutes les autres créatures peuplant la terre, doit consommer une alimentation spécifique à son espèce.


La technique la plus objective pour définir l’alimentation d’une espèce est d’analyser son anatomie. Force est de constater que l’homme n’a pas la même anatomie qu’’un carnivore. Le foie du carnivore est puissant pour lui permettre de fabriquer beaucoup d’ammoniaque pour éliminer toutes les purines de la viande. Les intestins sont courts pour que les éliminations se fassent rapidement. Il a une très grande ouverture de la bouche, ses muscles faciaux sont réduits, ses dents sont longues et pointues et contiennent beaucoup de canines pour déchirer la chair et il ne mastique pas. Il a une vision nocturne. Il peut couvrir de grandes distances très rapidement et a des griffes. A l’inverse, le foie humain est beaucoup moins puissant et ne peut pas fabriquer de l’ammoniaque en grande quantité. Ses intestins sont très longs. Comme tous les frugivores sur terre, l’homme a des mains pour cueillir et non des griffes. Il ne peut pas courir après ses proies et les tuer de sa main, il lui faut un arc. Sa dentition est principalement plate pour écraser et mastiquer et non déchirer. Il n’a pas de vision nocturne. Qui plus est, l’homme a la même formule sanguine que les grands singes. Chaque espèce possède une anatomie et une physiologie propre et adaptée à l’alimentation qu’il consomme. Dans la nature, chaque espèce se nourrit d’une alimentation spécifique fournit directement par la nature et dans l’état donné par la nature, c’est-à-dire sans être dénaturée (chauffée, congelée, transformée…).



Il en va de même pour les produits laitiers. Le lait de vache contient plus de protéines et de graisses parce qu'il est destiné aux veaux, qui doivent grandir très rapidement dès la naissance et qui finissent par peser au moins 450 kilos. Il n'est pas destiné à la consommation humaine et contribue à de nombreux problèmes de santé. Si tu lis ceci et que tu es une petite vache, continues à boire du lait ; sinon, comprends que ce n'est pas un aliment fait pour toi et préserve ton corps car dans ton corps il agit comme un poison.


La compréhension du fonctionnement du tube digestif est indispensable au naturopathe car de là découle le pourquoi de TOUTES les maladies. Nos cellules ont besoin de nutriments pour fonctionner. Les principaux nutriments sont les acides aminés, les glucides, les acides gras, les enzymes, les vitamines, les minéraux et oligo-éléments, les hormones et les phyto-nutriments. Tous ces nutriments sont contenus dans les aliments et pour qu’ils soient utilisables par nos cellules, ils doivent être extraits des aliments. C’est le rôle de la digestion.


En naturopathie, nous affirmons que la vie ne vient pas de la matière mais que nous devons la capter et favoriser sa pénétration dans notre corps. Le but des digestions est de « vitaliser » la matière cellulaire afin d’entretenir une vibration capable de capter l’énergie vitale venue du soleil et des éléments naturels. Afin d’être utilisés par nos cellules, les aliments que nous consommons doivent être décomposés en éléments chimiques simples. Le but de la digestion est de rendre assimilables les lipides, les protéines et les sucres et de permettre ainsi, la nutrition cellulaire. Si ce travail ne se fait pas correctement, la nutrition de nos cellules ne s’effectue pas normalement et c’est le début de la maladie.


La cellule est l’unité fondamentale de tout être vivant. Nous mangeons pour nourrir nos cellules et si ces dernières sont bien nourries, nous sommes en bonne santé. L’alimentation de chaque espèce est celle qui correspond à son système digestif. Chaque espèce a une alimentation spécifique : la thermite mange le bois, la puce le sang, la hyène des cadavres, le koala des feuilles d’eucalyptus, le grand singe lui, mange des fruits, des tiges et de feuilles, des graines, des noix et les petits insectes qui se trouvent sur ces aliments. Etant donné qu’anatomiquement nous ressemblons de très près au grand singe, notre alimentation se calque également sur la sienne.


On nous a toujours dit qu'il fallait manger de la viande pour que nous puissions avoir assez de protéines. Les recherches montrent que c'est un mythe. Les protéines sont composées d'acides aminés et le corps humain a besoin de 20 acides aminés différents pour fonctionner correctement. Notre corps fabrique 11 de ces acides aminés, donc nous n'avons pas besoin de les manger. Les 9 autres sont appelés les acides aminés "essentiels", parce que nous devons les obtenir de notre alimentation. Bien qu'on nous ait enseigné que nous devons manger de la viande pour obtenir ces acides aminés, il s'avère que toutes les plantes contiennent ces 9 acides aminés essentiels en quantités variables.


Pour nous les hommes, c’est l’alimentation végétale qui nourrit en profondeur nos cellules et elle ne peut engendrer aucune carence.


Jésus a dit : « Je déconseille de tuer, car toute vie est à Dieu, et il n’appartient pas à l’homme de reprendre ce que Dieu a donné. La chair des animaux abattus fait de vos entrailles de véritables cimetières ; chaque goutte de sang étranger, qui coule dans vos veines, tourne en poison. La rançon de ce péché pour l’homme, c’est la mort. Ne tuez donc jamais et surtout ne mangez jamais de chair animale. Pour vos aliments, le Seigneur vous a donné chaque herbe portant semence et chaque arbre dont les fruits portent des graines. Je vous le dis, en vérité, ne tuez pas les bêtes pour les manger et, de plus, ne détruisez pas la vie de vos aliments, ni par le feu, ni par le froid. La vie procède de la vie ; et de ce qui est mort ne peut sortir que de la mort. Tout ce qui tue vos aliments tue aussi vos corps ; et tout ce qui tue vos aliments, tue également vos âmes. Tous les aliments cuits, gelés ou dénaturés d’une façon quelconque empoisonnent vos corps. Aucun laboureur ne sèmerait sur sa terre des graines cuites, gelées ou gâtées, car, la saison venue, il ne récolterait rien. »


Le véganisme est l'un des moyens les plus puissants dont tu disposes pour entretenir ta santé, laisser ton cœur exprimer le véritable amour qui l’anime, soutenir la vie, épargner la planète, protéger ton corps et ton âme et vivre sans compromis moral. C'est selon moi la meilleure action que tu puisses entreprendre pour commencer cette nouvelle décennie. Si tu es en quête de spiritualité, alors vraiment je t’invite à faire ce pas et tu verras si ton cœur répond à l’appel.


Imagine que tu grandisses dans une cage d'acier avec des centaines d'autres personnes. Tu es tellement entassé(e) que tu ne peux même pas te retourner. On te refuse la lumière du soleil, un mot gentil et de l'affection. Puis, à la fin de ce calvaire, toi et tous ceux qui t’entourent êtes massacrés pour que quelqu'un d'autre vous mange. Imagine que tu viens de donner naissance et qu’au lieu de cajoler ton bébé, on te l’arrache le lendemain et qu’on l’abatte froidement pour que ton lait puisse être utilisé pour quelqu’un d’autre. Si tu prends quelques minutes pour observer des vaches, tu verras à quel point elles sont attachées à leur veau et vivent un enfer quand on leur arrache. Ce que beaucoup de gens ignorent aussi, est que le véganisme contribue à sauver d'autres vies que celles des vaches, des porcs ou des poulets. Ces animaux ont des prédateurs naturels et les agriculteurs utilisent des méthodes cruelles pour piéger et tuer ces prédateurs. Les coyotes, les loups, les renards et d'autres prédateurs se retrouvent tout le temps pris au piège et endurent des morts souvent lentes et immensément douloureuses. Les oiseaux sont eux aussi très souvent victimes de ces pièges.


L'humanité épuise rapidement les ressources limitées de la planète, l'environnement subit des changements inutiles et peut-être inaltérables et les gens souffrent de plus en plus d'une myriade de maladies liées à leur alimentation. Comme le petit colibri fait sa part, tu peux faire ta part en devenant végane. Le véganisme est un mode de vie qui exclut l'utilisation d'animaux dans l'alimentation, les vêtements, les produits testés sur les animaux et les loisirs. Aussi, je ne t’apprends rien en te rappelant que les gens ont tendance à suivre ceux qu'ils admirent et aiment. Si tu décides aujourd’hui que le véganisme est pour toi, tes amis, les membres de ta famille et tes collègues vont peut-être être inspirés et te suivre dans ta démarche. En tous cas, une graine sera semée…


Même si on fait le choix de manger de la viande, il y a des alternatives aux tueries à la chaine d’animaux qui ne finiront en plus pour beaucoup jamais mangé mais juste à remplir les poubelles. Des milliers de vie arrêtées POUR RIEN. Au Ladakh, lorsque quelqu’un veut manger du poulet, il va chez le marchand de poulet et choisit son poulet vivant. Le poulet est ensuite égorgé et évidé devant la personne avant de finir dans sa marmite et dans son ventre. Même si pour moi, cela reste un acte désormais impossible, il y a au moins une conscience chez la personne de ce qui se joue vraiment, de la vie qui est prise et de la responsabilité de la personne dans cet acte. Et surtout, c’est le poulet qui sera mangé qui sera tué et non pas des centaines d’autres pour pouvoir choisir le morceau qui nous plait le plus et en jeter des milliers à la poubelle sans conscience aucune par la même occasion.


Avant de te quitter, j’aimerais te parler tout spécialement à toi si tu as un autocollant "I ❤ Dogs" sur ton pare-chocs ou si tu es bénévole chaque week-end au refuge local pour animaux ou si tu t’offusque de la chasse et te plait à dire à tue-tête que tu adores les animaux et que tu regrettes les conditions cruelles dans lesquelles les éleveurs industriels gardent leurs animaux, et qui pourtant continues à manger de la viande, des produits laitiers, des œufs ou du miel. Peut-être que c’est le moment de réaliser que tu ne vis pas ta vie conformément à tes convictions. Se débarrasser de l'hypocrisie te fera du bien et d'autres pourraient suivre tes traces. Comprends bien que je n’écris pas ces lignes pour te faire culpabiliser ou te donner des leçons. Chacun est libre de penser et d’agir à sa guise et je n’ai ni le droit ni la prétention de juger qui que ce soit. Qui plus est, je t’aime exactement comme tu es. Je t’encourage simplement à aligner ton mode de vie à tes convictions parce-que je sais que c’est là que tu trouveras ta liberté et que ton cœur s’ouvrira à l’infini.


Gary L Francione a dit : « Si vous vous souciez vraiment des animaux, alors arrêtez d'essayer de trouver comment les exploiter avec compassion. Cessez simplement de les exploiter. »


Pour moi, au final, le plus important n’est pas de te dire d’arrêter de manger de la viande, c’est de te dire de faire tes choix en conscience et d’être toujours au clair avec tes choix. Porter un aliment à sa bouche n’est pas un choix anodin. Ce dont tu te nourris physiquement va nourrir ton corps, ton âme et ton esprit. Personne ne peut te forcer à manger telle ou telle chose si tu ne le veux pas. Personne ne peut t’imposer sa vision sans que tu le veuilles pour toi aussi. Manger du poulet de batterie est un choix, manger une vache abattue dans de terribles conditions est un choix, boire du lait ou manger du fromage et priver ainsi un bébé de sa maman et de sa vie est un choix, participer à plus ou moins grande échelle à la souffrance animale est un choix. Souvent, les gens vivent ces actes comme des absences de choix mais c’est en vérité un véritable choix que tu fais. Je t’invite donc à te promettre de ne plus jamais te dérober à tes choix, à ne plus te trouver d’excuses, à ne plus faire l’autruche mais à regarder tes choix bien en face, les yeux dans les yeux et être toujours dans la conscience et la responsabilité de tout ce que tu choisis de faire ou ne pas faire.


« Vegan parce que je suis le changement que je souhaite voir dans le monde. »


PS : Je suis d’avis que chaque humain sur cette planète devrait lire le livre "Vegan Tantra" de Neo Sufi. Ce livre a changé ma vie et je suis tellement reconnaissante à Neo Sufi de l'avoir écrit et de l'avoir partagé avec le monde. ❤ Je me suis promis qu'un jour je traduirai ce livre en français pour que tous les lecteurs français puissent le lire aussi. En attendant, pour ceux qui lisent l’anglais, vous pouvez commander le livre sur Amazon en suivant ce lien !

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